samedi 25 avril 2009

« Dépenses superflues »

Le Venezuela c’est un pays pétrolier et on n’y vie que des revenues du pétrole. Alors, avec la chute du prix du baril et la crise mondial, il y a un déficit dans le budget du 2009. Il faut alors diminuer les dépenses, mais au lieu de diminuer les dépenses de fonctionnement du gouvernement, Chavez n’a pas trouvé mieux que demander aux universités publiques (qui sont les meilleurs au pays, et celles où tout le monde peut étudier) d’éliminer les « dépenses superflues » comme l’utilisation d’Internet et l’achat des publications scientifiques.

L’utilisation d’Internet et les publications scientifiques des dépenses superflues ? c’est de la pure ignorance ou plutôt une excuse pour diminuer l’accès à l’information dans les universités publiques, un des secteurs de la société vénézuélienne que Chavez ne contrôle pas encore. En tout cas, si nous voulons être un pays avec une technologie de pointe et non dépendante des pays développés, comme on l’entend dans le discours du gouvernement actuel, ce n’est pas en passant par l’isolement scientifique qu’on va y arriver.

Il y a quelques mois, un scientifique vénézuélien appelé Jaime Requena a montré que la production scientifique au Venezuela aujourd’hui est la plus basse des derniers 25 ans. La conséquence : il a été viré la semaine dernière.

2 commentaires:

  1. a vous lire ça en devient pathétique.

    Je comprend pourquoi chavez gagne toutes les élection si toute l'opposition se résume a CES arguments.

    Heureusement que chavez a lancé un programme de culture

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  2. Des arguments, il y en a beaucoup. Mais, celui-ci c’est juste un petit échantillon du niveau d’incompétence des politiciens qui nous gouvernent aujourd’hui. Que penseriez-vous si l’on demande aux universités françaises de couper l’accès à Internet et d’éliminer l’accès aux publications scientifiques pour faire des économies ? En France, avec une telle proposition, le ministre aurait été limogé le lendemain. Mais, au Venezuela, les fonctionnaires publiques d'aujourd’hui ne sont pas choisis par leurs compétences mais par sa fidélité au parti de Chavez.

    Pour quelques Européens, tout ce qui est inacceptable chez eux devient acceptable quand ça se passe en Amérique latine. Dommage.

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