samedi 4 avril 2009

L’insécurité

Vous imaginerez que la principale raison pour laquelle je ne retourne pas en ce moment au Venezuela est la situation politique. Ce n’est pas le cas. Même si le contexte politique est difficile, on peut toujours s’adapter afin de vivre dans son pays : éviter de travailler dans un secteur du gouvernement, ou simplement, éviter d’émettre d’opinions politiques.

La raison principale pour laquelle je ne suis pas encore revenue au Venezuela est l’insécurité. En France, on peut avoir peur de se faire voler quelque chose, mais au Venezuela, on a peur de se faire tuer pour se faire voler son portefeuille ou son téléphone portable. Les meurtres sous contrat sont devenus très courants, et a Caracas, il y a au moins 40 morts tous les week-ends. De plus en plus de pays recommandent à leurs citoyens de ne pas visiter le Venezuela.

Alors quand on y habite on prend des précautions tous les jours. On évite de marcher des longues distances, on ne conduit pas les vitres ouverts et on met des barreaux sur tous les fenêtres, même en étage. On s’habitue et on finit par croire que c’est normal. Mais ce n’est pas le cas ailleurs, alors pourquoi on devrait fermer les yeux et accepter que les vénézuéliens vivent comme ça seulement parce que l’on compatisse avec le gouvernement actuel ?

1 commentaire:

  1. 40 morts par week-end c'est sur que c'est impressionnant. J'étais au courant de la situation mais quand même pas à ce point là.

    Par contre je ne pense pas que cette situation soit spécifique au Vénézuela mais plutôt générale en Amérique du sud, du Mexique au Brésil mais aussi en Argentine même si les conditions y sont légèrement meilleures.

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