Dimanche dernier, quand je suis allée voter à l’ambassade du Venezuela à Paris, je me suis demandé pourquoi la révolution de Chavez dépend d’un seul homme, comme semble l’indiquer l’intérêt démesuré du président pour faire passer cet amendement et pouvoir être réélu à nouveau.
En sortant de l’ambassade, j’ai vu un jeune qui, juste avant d’y rentrer, a changé le bonnet noir qu’il portait par une casquette rouge, couleur-symbole de la révolution. Je n’ai pas compris ce geste. Est-ce qu’il avait honte de porter sa casquette rouge en d’hors de l’ambassade ou est-ce qu’il sait que ce symbole ne sert à rien ?
Mais le plus illogique de cette histoire c’est que la casquette portée le logo d’une marque américaine. J’ai ne rien contre le fait d’utiliser ou pas des marques, ça fait partie de la liberté d’expression, mais le fait qu’une personne à Paris porte une casquette qui coûte 1/8 du salaire minimum au Venezuela pour soutenir la révolution socialiste me paraît comme même un peu facile et irréaliste.
Peut-être donc que la fragilité de cette révolution repose sur le manque de conviction de ses sympathisants et sur les incongruités entre ses discours et ses actions.
mercredi 18 février 2009
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Peut-être par ce que la révolution n'est qu'un prétexte pour accéder au pouvoir. Certains utilisent la religion d'autres l'absence d'éducation, ou dans ce cas un rêve utopique. Toujours est il qu'au final le but est le même, détenir le pouvoir suprême et tout ce qui l'accompagne.
RépondreSupprimerL'anecdote de la casquette peut signifier plusieurs choses, il avait peut être peur de ne pas pouvoir voter si il ne portait pas la couleur de la révolution, peut être as tu raison et il n'assumait pas d'afficher ses convictions en dehors de l'enceinte de l'ambassade.
Le logo de la casquette, bien qu'étant involontaire de la partie de ce jeune homme démontre néanmoins la dépendance de la révolution de Chavez au mal qui dénonce et de la nécessité de le cultivé pour garder une légitimité à la tête de l'état.