dimanche 22 février 2009

Les inégalités sociales

Hier, les journaux vénézuéliens montraient des extraits de la lettre que le président Sarkozy a envoyé au président Chavez en le félicitant pour sa victoire dans le référendum de la semaine dernière. Entre autres, il disait que les 10 premières années du gouvernement de Chavez ont été consacrées à diminuer les inégalités sociales.

Or, des inégalités sociales, il n’y a jamais eu autant. C’est vrai qu’après l’arrivé au pouvoir de l’actuel gouvernement et de son discours, le monde, mais surtout les vénézuéliens ont pris conscience de l’immense pauvreté dans lequel notre pays était et est encore immergé. Les gens qui vivent dans la pauvreté au Venezuela, qui étaient avant complètement oubliés par les gouvernements (autant de gauche que de droite) ont dans le discours de Chavez un soutien. Ils se sentent représentés. Par contre, dans ces actions, ce n’est pas le cas.

On parle maintenant des opposants et des sympathisants du régime. On parle des riches et des pauvres. On n’investit pas dans la qualité de l’éducation publique primaire, alors le seuls qui ont accès à une éducation acceptable sont ceux qui ont un peu d’argent pour payer une école privée à ces enfants. En 2008, l’inflation a atteint le 30%, ce qui touche d’abord aux plus pauvres. L’insécurité a augmenté énormément les dernières années, et ça affecte surtout les quartiers les plus sensibles, car les quartiers riches ont de quoi payer une entreprise de vigilance privée. Tout ça ne fait qu’accroître les inégalités, les gens qui possèdent un peu d’argent pourront toujours s’en sortir, mais les plus pauvres le resteront toujours. Mais ce n'est pas grave, les plus démunies se sentent encore représentés par le discours de Chavez.

1 commentaire:

  1. C'est souvent comme ça, ce qui compte le plus n'est pas tellement ce que l'on fait réellement pour arranger la situation. certains trouvent suffisant juste d'en parler même si dans les faits c'est le contraire qui se réalise.

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