dimanche 15 février 2009

La réélection indéfinie

Le problème n’est pas de pouvoir réélire le président Chávez indéfiniment, le problème est de pouvoir réélire n’importe quel président indéfiniment. Bolivar, notre héro national que Chávez a pris comme modèle mais que nous étudions à l’école bien avant qu’il n’arrive au pouvoir, a dit dans son discours à Angostura en 1819 : "Rien de plus dangereux que de laisser un citoyen trop longtemps au pouvoir, il s’habitue à gouverner et le peuple s’habitue à l’obéir" C’est la consigne qui a pris l’opposition pour cette élection.

J’imagine la suite. Vous allez me dire que c'était le cas en France jusqu'à il n'y a pas longtemps. J’en suis consciente, mais il y a deux différences fondamentales. La première c’est que vous avez un régime parlementaire. La deuxième, c’est qu’au Venezuela l’argent du pétrole est géré par le gouvernement. Avec la propagande qu’on peut payer avec cet argent, dans un pays où la corruption est très importante, le système de justice ne marche pas et l’éducation n’a jamais était une priorité, n’importe quel président, Chávez ou quelqu'un d'autre, sera réélu à vie.

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